Si vous êtes à la recherche d’un nouveau vélo, mais que votre budget est serré, l’occasion peut être la solution. Vous devrez peut-être faire des compromis sur le plan esthétique – la peinture aura probablement perdu son éclat de salle d’exposition et les spécifications se situeront quelque part entre la dernière saison et l’an dernier – mais l’acheteur avisé peut se procurer une bicyclette étonnante pour une fraction du prix d’un achat en boîte.

Les bicyclettes d’occasion

Le marché des vélos d’occasion s’est développé ces dernières années, en partie à cause de la pénurie de bicyclettes neuves sur le marché. Mais si vous vous êtes déjà aventuré dans le monde de l’achat de bicyclettes d’occasion, cette perspective peut être décourageante et, comme pour tout achat d’occasion, il est essentiel d’être absolument sûr de ce que vous achetez.

De nombreuses entreprises se sont lancées dans l’achat de vélos d’occasion à mesure que les consommateurs changent d’attitude à l’égard des articles usagés. Il est vrai que les bicyclettes comportent des risques inhérents et vous devez être sûr de savoir ce que vous recherchez lorsque vous dépensez de l’argent pour un article dont vous connaissez peu l’histoire. Un seul accident sur un vélo peut le rendre extrêmement problématique, au mieux, ou pire, constituer un danger pour la santé.

Heureusement, certaines entreprises ont réagi, et proposent à la vente des vélos de seconde main remis en parfait état.

Tout le monde y trouve son compte ! Réduire l’empreinte carbone de la production et du transport, fournir des vélos à des prix compétitifs, offrir une garantie aux consommateurs et éviter que les vélos ne soient mis en décharge.

Nous espérons voir ce mouvement se développer dans les années à venir et pensons que c’est un secteur à suivre.

Trouver un vélo d’occasion

Les sites d’annonces de vélos d’occasion ne manquent pas. En théorie, il n’a jamais été aussi facile de dénicher une bonne affaire à deux roues. Mais l’abondance du choix peut être décourageante, et séparer le bon grain de l’ivraie pour trouver l’achat de vos rêves va inévitablement prendre un peu de temps.

Outre les sites d’enchères tels qu’eBay, il vaut la peine de parcourir les sites Web dédiés à l’occasion et, pour une approche plus traditionnelle, gardez un œil sur les petites annonces sur Leboncoin. N’ayez pas peur de questionner les vendeurs et de demander des photos supplémentaires si nécessaire. Évitez les annonces qui utilisent une photo de catalogue générique du vélo à l’état neuf – vous voulez des photos de ce qui est réellement à vendre.

La recherche d’un vélo par l’intermédiaire de ces outils peut représenter un risque. En effet, ces sites d’occasion fourre-tout sont parfois un piège. Il n’est pas rare d’y retrouver des vélos volés et ni même de se faire escroquer. Dans ces conditions, vous n’êtes jamais certain de la qualité du produit et de la véracité de l’offre du vendeur. Il vaut mieux parfois se tourner vers d’autres canaux de vente plus sûrs.

Les magasins de vélos spécialisés

Cela ne veut pas dire que les acheteurs potentiels ne se font pas piquer lorsqu’ils traitent avec des inconnus. Une façon d’éliminer complètement le facteur de risque est de s’adresser au magasin de vélos ou dans une Boutique Trotinette électrique Paris, le plus proche. Ils disposent d’un stock de vélos d’occasion provenant de reprises, ainsi que de vélos de démonstration ou de location. Ils seront bien entretenus et révisés et, comme le magasin se base sur sa réputation, il serait stupide de vous vendre sciemment un mauvais vélo. Si quelque chose ne va pas, vous avez au moins une chance de vous en sortir.

L’occasion, un changement fondamental

Nous adorons voir les entreprises agir en faveur du changement environnemental. Alors que le vélo est considéré comme un moyen de transport « vert », la production des bicyclettes a une énorme empreinte carbone qui est souvent négligée. L’approvisionnement en matériaux, la fabrication des composants et leur expédition dans le monde entier ont une empreinte carbone considérable.

Bien que de nombreuses entreprises de production de vélos ne publient pas leur empreinte carbone, on estime que la production et l’expédition d’un vélo moyen génèrent 240 kilogrammes d’émissions de CO2. C’est environ 75 fois moins que la production d’une voiture. Toutefois, ce chiffre ne donne pas une image complète de la situation. Si l’on compare avec les déplacements en voiture (en supposant que l’on remplace les déplacements en voiture par des déplacements en vélo), on constate également une réduction de la dégradation de la surface des routes et une pollution continue minimale en faveur des déplacements en vélo.

Cela ne veut pas dire que les bicyclettes ne nécessitent aucun entretien. Les nouvelles chambres à air, les pneus, les plaquettes de frein, l’huile et les câbles coûtent tous de l’argent. Cependant, on estime que le coût environnemental de ces dépenses sur plusieurs années équivaut à moins d’un seizième des besoins d’une voiture.