Une autre solution pour accompagner les âmes prisonnières des personnes vers la Lumière est de travailler non plus directement sur les âmes mais sur la personne sur qui elle s’est accrochée. Le travail initial a été fait pour aller remonter sur l’origine première de l’accroche. Pourquoi à un moment donné la personne a laissée s’installer une âme ? Que représente pour elle ce défunt accroché ?

Au lieu d’utiliser la prière ou l’intention dans la discussion avec l’âme, vous allez travailler sur la personne physique qui se trouve à vos côtés. Le travail consiste à faire prendre conscience de la présence de l’âme et c’est alors la personne qui va procéder au travail. A force de discussion avec cette dernière, la personne va se rendre compte qu’il est temps pour elle de la laisser partir, qu’elle poursuive son chemin. Autant elle a réussi à accrocher l’âme, autant elle peut faire elle-même se travail de libération. Une fois qu’elle accepte la perte de la personne, le lien qui l’unit disparaît et l’âme par d’elle-même. Votre travail est ainsi tout aussi efficace mais ce n’est pas vous qui allez travailler sur l’âme, c’est la personne qui va procéder au départ car elle a l’intention que les choses se passent.

Quelle technique choisir ?

Il existe donc plusieurs manières de procéder au départ de l’âme (que ce soit une âme errante ou une âme accrochée sur une personne). Pour rappel, il n’y en a pas une plus « efficace » que l’autre, il y aura celle que vous ferez au moment où vous la ferez. Cela peut paraître une affirmation dénuée de sens mais c’est la réalité. Il n’existe pas une règle fixe, mais uniquement votre manière de faire. Et votre pratique actuelle ne sera pas forcément celle que vous utiliserez plus tard.

La seule chose qui compte est le résultat : il y avait une âme avant, vous êtes intervenu, il n’y a plus d’âme après.

Celle qui peut rassurer lorsque vous commencez le travail de passeur d’âme est la prière car les mots sont là pour vous accompagner dans le déroulé. La prière est également quelque chose que nous utilisons dans notre pratique lorsque nous travaillons avec des personnes. Il s’agit d’un moment sacralisé, la personne a le temps de réfléchir sur elle et de laisser partir plus facilement l’âme. La discussion constitue également une pratique que nous utilisons lors des présences d’âmes sur les personnes. Par contre, lorsqu’il s’agit d’âmes errantes ou d’âmes présentes dans une maison, c’est le travail de l’intention qui est utilisé. Il s’agit d’une opération courte en durée (quelques secondes) et simple en application. C’est plus facile que de passer cinq minutes à faire une prière, pour un résultat similaire. Mais c’est vous qui allez développer votre pratique.

La vérification

Une fois que le travail a été effectué (quel que soit la voie utilisée), il convient de toujours bien vérifier le travail réalisé. En effet, une âme ou une personne vous demandent de l’aide, vous agissez et vous vérifiez que ce que vous avez fait a fonctionné. Comme dans toutes les techniques énergétiques, il existe plusieurs techniques possibles :

Utilisez vos ressentis.

 

Vous aviez une vision troublée en rentrant dans cette maison lorsque vous faites un stage passeur d’âmes, une pointe dans le dos, des frissons dans le corps… A la fin de l’opération, vous devez retrouver le regard clair, ne plus avoir de pointe… être « normal ». Plus vous aurez de l’expérience et plus vous serez sensibles à ces signes qui sont spécifiques à chacun mais toujours les mêmes. Si vous agissez sur une personne, regardez ses pupilles, vous verrez qu’elles ont changé ;

Un moyen de détection (pendule, baguette…). 

Vous pouvez poser deux types de question. La première consiste à questionner l’efficacité du travail : « Est-ce que le travail que j’ai réalisé a permis de faire partir l’âme ? » et/ou une de confirmation pour être sûr que tout le travail a été réalisé : « est-ce qu’il reste une ou plusieurs âmes ? » (ces questions sont bien évidemment à adapter à votre vocabulaire).

Comme indiqué précédemment, le travail sur le passage d’une âme accrochée sur la personne se poursuit trois jours après la consultation pour recueillir les sensations, émotions. Avant de rappeler, vous pouvez vérifier une nouvelle fois que le travail a bien été réalisé et qu’il ne reste plus rien d’accroché sur la personne grâce au pendule ou à la baguette.

Il se peut que quelquefois il reste une âme ou une énergie. Cela ne veut pas forcément dire que vous n’avez pas bien fait votre travail mais certaines (surtout les plus malicieuses) aiment à se cacher derrière une première et c’est la raison pour laquelle on la retrouve après. Il peut également arriver que l’entité « fasse croire » qu’elle soit partie.

Une dernière prière plus courte

Recommencez alors le travail sur l’âme restante. Si jamais cela n’a pas fonctionné à la fin de la prière, il convient alors d’enchaîner avec une autre, plus courte. Elle est à réciter par la personne pour que ce soit elle, consciemment, qui agisse pour la libération de l’âme. Soit vous récitez les phrases et la personne les répètes, soit elle lit, à voix haute, la prière.

Si j’ai été injuste ou cruel envers cette âme :

Je me pardonne tout ce qui s’est passé dans cette vie et dans toutes les vies antérieures,

Je te pardonne tout ce qui s’est passé dans cette vie et dans toutes les vies antérieures,

Je te demande de bien vouloir me pardonner tout ce qui s’est passé dans cette vie et dans toutes les vies antérieures, mon âme, mon esprit et mon corps sont en harmonie,

Je demande à Dieu de bien vouloir faire en sorte que les mémoires négatives ainsi que les traces laissées dans le cosmos, relatives à l’objet de ce pardon, soient transmutées pour toujours dans la lumière Divine,

Merci mon Dieu

Si cela ne marche pas pour ce deuxième essai, arrêtez. Demandez au pendule ou aux baguettes si vous avez l’autorisation de le faire ou si vous êtes capables de le faire. Ce n’est peut-être pas le jour ou vous n’êtes peut-être pas à même de le faire. En fonction de l’origine première, voyez pour travailler avec un confrère ou renvoyez le client vers un prêtre exorciste. Cela peut faire peur a priori mais reste une activité très courante par des prêtres exorcistes dont vous pouvez trouver les coordonnées en appelant le diocèse de votre région ou autre institution religieuse. Il existe toujours une solution pour tous les cas que vous allez rencontrer. Nous ne présentons pas cette pratique car nous ne l’appliquons pas. Elle nécessite un travail de foi constant que seuls les prêtes peuvent développer. Les conséquences peuvent être plutôt dramatiques pour la personne comme devenir fou et passer quelques années en hôpital psychiatrique.

Travaillant sur le monde énergétique, vous avez fait passer l’âme ou les âmes accrochée sur la personne. Pour que le travail sur la personne soit complet, il convient également de dégager les lieux de toute forme d’énergie. Si la personne vient en cabinet, que le travail est soigneusement effectué, il ne faut pas qu’elle « reprenne » quelque chose en rentrant chez elle. Ce travail, qui est souvent associé à la géobiologie, est donc complémentaire à celui du passeur d’âmes.

Si le lieu est chargé d’une vibration qui rentre en résonnance avec le mal de la personne, l’attaque et le mal être va revenir très rapidement. L’appel au bout de trois jours va permettre de vérifier ce point. S’il ne reste plus aucune âme accrochée mais que la personne ne sent pas de mieux, qu’elle a toujours une tristesse, rancœur ou autre sentiment négatif, posez alors au pendule de la question du lieu d’habitation.